J’avais mis les pieds en Belgique en 2004 avec mes parents et mon frère et j’avais adoré visiter la capitale. Cependant, ce n’est pas parce qu’on aime une ville comme touriste qu’on y serait nécessairement bien à long terme. J’ai l’impression qu’il faut y retourner une autre fois pour vraiment sentir le lien qui pourrait exister entre nous et un coin de pays. Bien, c’est confirmé, avec Bruxelles c’est l’amour !

J’étais un peu en manque de science po je dois vous avouer, car faire partie d’un groupe de recherche constitué en grande partie de sociologues et d’anthropologues, ça peut être difficile à long terme. C’était aussi une bonne manière de revoir des collègues européens et d’afficher ma bouille en public pour éviter que les gens ne m’oublient. Il faut que je vous rappelle que je ne participe à aucune conférence cette année et que celle-ci était la seule à laquelle j’assisterai. J’y allais un peu dans l’espoir d’entretenir mon réseau…
Le bâtiment principal de L'ULB |
Mais cette douce évasion s’est avérée en être une de plaisir plus qu’autre chose. Pendant son absence, une amie m’a gentiment prêté son appartement, joliment situé entre le centre-ville et l’ULB (Université Libre de Bruxelles) où se tenait la conférence. Cela m’a donné toute la liberté d’aller et venir entre les panels, les repas du congrès et les multiples autres distractions à ma portée.
Dans la journée de mercredi, j’en ai profité pour écouter quelques panels et croiser deux collègues d’Ottawa qui présentaient leur recherche. C’était chouette de voir mon monde en terre étrangère et de constater à quel point les choses avancent vite. Les conférences sont géniales pour cela : elles nous sortent de notre isolement et nous font prendre conscience de l’avancement de notre recherche et du travail des autres. Après avoir croisé des amis de Montréal, des anciens comparses du BAC, quelques collègues européens, je me suis greffé au groupe de panélistes de mes amis Antoine et Amélie pour le repas du soir.
On est allé manger dans un petit resto typiquement belge qui était vraiment super chouette. En plus de bien manger et d’avoir de très agréables conversations avec les membres de cette petite clique, j’ai dégusté mes premières bières du voyage. En remontant la bute du centre-ville vers l’Avenue Louise en fin de soirée, je me suis confessée, hors contexte, de mon bonheur d’être là. Mon exclamation s’est perdue dans les airs, mais ce n’en était pas moins vrai. Je me sens si chanceuse de pouvoir me promener dans tous ces endroits magnifiques.
Le lendemain, la journée a passé comme l’éclair. Quelques panels et plusieurs rencontres fantastiques ont fait passer les heures à un rythme effréné. Je n’ai pas vu le temps passé et rapidement 18h est arrivé et avec elle, Cathy !
Neuhaus - Chocolatier du Roi |
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Cervelas |
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Frites et fricadelle |
Très sympathique endroit, sur la pointe d’un Y, avec des petites tables dehors qui nous ont permis de profiter des dernières lueurs du soleil. C’est à ce moment exact que je me suis dit que j’aimais ma vie. Sérieusement, ma définition du bonheur s’arrête à ça : verre de rouge, bonne compagnie, soleil couchant, terrasse… Voilà ! Épicuriennes à souhait, on est restées là à se demander si le temps pouvait s’arrêter quelques siècles, mais comme c’est impossible, Cathy a sonné le départ. Quatrième stop, le centre-ville.


Mais on s’est enfargé les pieds :) Cathy nous a fait traverser le quartier gai et on est passé devant un de ses bars favoris qui servait encore sur sa terrasse. Les gens étaient beaux à observer, bien habillés et sur la « cruise » solide. On s’est retransformée en chercheuse (Cathy travaille aussi sur les familles et les couples homosexuels) et on s’est payé un verre pour se fondre à notre objet d’étude. Fascinant ! Bon, bon, mais après un verre s’était bien assez. Direction, septième ciel.
J’ai bien dormi cette nuit-là je peux vous l’assurer. Je me suis réveillée un peu poquée, mais encore capable de me présenter en classe … euh, à la conférence. J’ai écouté les dernières présentations et je me suis sauvée pour dire au revoir à Cathy qui partait avec sa mère dans la région d’où elle vient pour le weekend.
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Le tram 94 |
La dernière journée et demie, je me suis retrouvée seule, comme je l’aime, à arpenter les rues de la ville à la découverte (ou redécouverte) de toutes les beautés de Bruxelles. J’ai vagabondé amplement et je me suis assise ici et là pour prendre un café ou une bière de spécialité… La grosse vie quoi!

hum... tout ca ma l'air vraiment exitant! des bonne frites et une belle ville : Super tripant! c'tait le fun de te parler hier soir (ou devrais-je dire matin???) j'aimerais bien t'envoyer une petite gaterie a l'érable pour pas que tu oublie notre belle culture Québecoise ;) Chez moi j'ai fait 3 gallons de sirop cette année! j'ai vriament hate de te voir!
RépondreSupprimerBon courage
Kaëlla Charette -xox-
Moi aussi j'étais contente de te parler hier soir ma belle Kaëlla d'amour!!! J'espère qu'on aura encore tout plein d'occasions de le refaire. Et t'inquiète pas, même si je n'ai pas de tire d'érable, je n'oublie pas ma belle culture québécoise (la plus belle du monde d'ailleurs!). Je t'embrasse et merci de me lire :)
RépondreSupprimerYeay Bruxelles!
RépondreSupprimerJe vis en Belgique. Évidemment, le cervelas comme sur cette photo, c'est le paradis sur terre. Mais quand j'ai été à Montréal, je dois avouer qu'au niveau "jardin d’Éden", la célèbre "poutine" peut très bien être un sommet absolu!
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